Les organisations partageant les mêmes idées échangent leurs expériences et alignent leurs agendas
Le DECP n'est pas le seul à être active dans le renforcement des organisations d'employeurs. La Norvège, la Suède et le Danemark, entre autres, ont des initiatives similaires. Ces organisations aux vues similaires ne sont pas des concurrents. Au contraire. EIles se réunissent régulièrement pour échanger leurs connaissances. Mais aussi pour éviter les doublons et pour favoriser la complémentarité. En septembre, les représentants de ces organisations ont pu se retrouver pour la première fois depuis la pandémie. L'hôte était NIR à Stockholm, en Suède.
Faisons face à la vérité. Que nous le regardions du point de vue de DECP, DI Danemark, NIR Suède ou NHO Norvège, nous sommes tous de petites organisations avec des ressources limitées. Petites organisations mais avec de grandes ambitions. Et avec des experts hautement dévoués et passionnés par l'amélioration de l'environnement des affaires dans les pays émergents. Ces petites organisations peuvent-elles faire une différence? Oui bien sûr! La collaboration avec les bons partenaires locaux entraîne un effet de levier et une montée en gamme des initiatives. Et avec cela a un impact durable.
Ces partenaires se retrouvent souvent dans des organisations patronales ayant les mêmes ambitions. Sur la base de ces ambitions partagées, des relations à long terme avec une direction et des collaborateurs dévoués, tant sur le plan personnel que professionnel, sont créées. Des programmes à long terme ont été et sont élaborés en consultation avec eux dans des domaines tels que le renforcement des capacités et le dialogue social, l'apprentissage sur le lieu de travail et le développement des compétences. Il va sans dire que les experts des organisations susmentionnées peuvent apprendre beaucoup les uns des autres en fonction de leurs expériences.
Ensemble, ces organisations sont actives dans plus de 40 pays. Les participants à la réunion de deux jours à Stockholm ont chacun eu l'occasion de présenter quelques programmes et projets notables. Les objectifs, la démarche, les aubaines et revers et les résultats obtenus ont été discutés franchement. Cela a immédiatement donné lieu à des discussions passionnantes où des idées ont été échangées. Le directeur du Centre international de formation de l'OIT a également pris part aux discussions. Ce centre de formation peut à juste titre être considéré comme un lieu d'innovation pour de nombreux cours et ateliers axés sur les besoins des organisations d'employeurs. Mais leur approche didactique a également pris de l'ampleur, en partie forcée par la pandémie. De nouvelles méthodes sont en cours de développement qui augmenteront encore une fois l'accessibilité et l'impact des formations qu'elles proposent.
M. Henrik Hallgren, directeur des opérations de NIR Suède, a accueilli la réunion. Il a conclu; « Certains d'entre nous prennent déjà les devants sur des suggestions concrètes comme la relance du réseau de l'Afrique de l'Est et l'idée intéressante d'une conférence régionale sur le genre. Certaines des autres grandes pensées peuvent être utilisées comme sujets pour nos discussions à venir ; comment se concentrer sur la transition verte (et juste), travailler horizontalement avec les associations professionnelles sectorielles, travailler verticalement avec l'impact de la chaîne d'approvisionnement, dialogue social ascendant ou descendant, échanger des points de vue sur les tendances des donateurs de développement et sur la méthodologie pour décider des priorités du programme et mesurer impact ».
Inutile de dire que les participants sont rentrés chez eux inspirés et enrichis. De nouveaux accords pour approfondir certains sujets communs ont été conclus. La plupart en ligne bien sûr.